Fontaine des Innocents, Ier arrondissement de Paris

Les JO et le patrimoine francilien

Qu’il est agréable de se promener dans les rues de Paris et de pouvoir observer ici et là, que le patrimoine de notre capitale suscite enfin de l’intérêt. 

Les Jeux Olympiques auront au moins le mérite d’avoir favoriser l’entretien et la rénovation de quelques-uns des joyaux de la ville lumière. 

Même si les travaux sont encore la hantise de ceux qui fréquentent Paris, quel espoir pour les amoureux ou simple amateur du patrimoine que de pouvoir admirer à nouveau la fontaine des Innocents, bijou de la renaissance (1549) qui aura nécessité un an de travaux pour un coût de 6 millions d’euros, l’église de la Madeleine dont la façade a retrouvée sa splendeur d’antan après de longues années d’échafaudages et 10 millions d’euros de restaurations. Même si l’édifice sera à nouveau en travaux en 2025, l’église terminée en 1842 se sera vue entretenue et prête pour traverser à nouveau les époques. Le Grand Palais, inauguré pour l’exposition universelle de 1900 ouvrira ses portes après trois ans de travaux afin d’accueillir les épreuves d’escrime et de taekwondo, le coût des travaux est de 466 millions d’euros. 

La place de la Concorde aura concentré beaucoup d’efforts entre le nettoyage de l’Obélisque de Louxor (plus ancien monument de Paris, offert à la France en 1830 par Méhémet Ali à Charles X), la restauration de deux des huit pavillons qui bordent la place, la rénovation des deux fontaines (fontaine des Mers et fontaine des Fleuves) et des lampadaires, la restauration ou la renaissance de l’hôtel de la Marine (1774) pour un coût de 130 millions d’euros. 

Dans la foule des travaux on pense également à l’arc du Carrousel (1808) qui se verra consolider, rendu étanche et nettoyé avant d’être restauré sur 20 mois pour un coût total de 5,5 millions d’euros. Le Louvre ne fait pas exception, démoussage, pollution et rénovation de 40 Grandes Statues de Grands Hommes se voient retrouver une jeunesse après 166 ans d’exposition au monde. 

Cela sans compter les travaux de Notre Dame de Paris qui à subi un désastreux incendie, l’Assemblée Nationale (Palais Bourbon, 1722) qui à retrouvée sa splendeur et de nombreux autres immeubles, statues, places et autres monuments. 

Le patrimoine est une des raisons de la place prépondérante de la France comme destination touristique. Si le pays jouit de cette place depuis les années 1990, les dépenses exceptionnelles faites pour les JO ne devraient pas l’être. 

Paris qui fait parti de ces villes subissant le tourisme de masse, devrait être un point d’entrée pour disséminer les flots ininterrompu dans les autres belles régions de France qui ont autant de richesses culturelles mais qui n’ont pas l’exposition ou la même mise en valeur que la cité de l’amour.


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